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MÉRICOURT

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Soixante artistes de quinze nationalités différentes exposent pour « Des arbres, des arts »

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Par La Voix du Nord | Publié le 12/10/2017

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Le oeuvres exposées offrent au regard des styles très différents, mais tous fort inspirés.​

Sur les murs du centre social d’éducation populaire Max-Pol-Fouchet, d’immenses bâches sur le thème de l’arbre étonnent, interpellent et attisent la curiosité. Une invitation à venir découvrir la chouette exposition Des arbres, des arts proposée par l’AIAP jusqu’au 30 octobre.

De Gentioux à Aubusson dans la Creuse ou de Méricourt à Rouvroy, l’exposition se décline à chaque fois sur deux sites, vu le grand nombre d’œuvres présentées. Car le thème a inspiré bon nombre d’artistes. « Une soixantaine, de quinze nationalités différentes. Des artistes qui vont des États-Unis à la Russie en passant par Israël, la Roumanie, la Pologne, de nombreux pays d’Europe et la France évidemment », se réjouit Richard Marcziniak, président de l’AIAP (Atelier international d’artistes plasticiens).

Après les tapisseries de Roger Somville et l’exposition Maudite soit la guerre, l’association, avec quelques années d’expérience, a réussi à créer un réseau avec ses amis polonais, ukrénien, slovaques..., où s’animent aussi des résidences d’artistes. « Lors de ces rencontres, on invite des gens de différents pays qui, aujourd’hui, participent à cette exposition. On laisse la liberté aux artistes de définir ce qu’ils veulent exprimer comme ici, une toile de Bruno Beudin qui raconte la misère de l’arbre, la déforestation  », prend pour exemple le président.

D’autres ont fait des choix où il y a simplement l’amour des arbres qui passe ou encore des choses très abstraites. «  Sur divers formats, nous avons des visions tout à fait différentes mais nécessaires à la compréhension du monde  », termine Richard Marcziniak qui expose aussi deux toiles. «  C’est un univers particulier, le mien, fait d’émotions et de paysages internes  ».

L’arbre, qui a inspiré peintures et sculptures, est aussi au cœur de ligne politique environnementale des élus méricourtois qui ont entrepris depuis plusieurs années le reboisement d’espaces délaissés et cette année encore avec la plantation de plus de 800 fruitiers sur le territoire communal.

Alors le maire a remercié tous les acteurs de cette superbe exposition lors du vernissage. Et Bernard Baude de conclure : « C’est une chance pour notre ville de pouvoir réunir autant de créations du monde entier ».

« Des arbres, des arts », jusqu’au 30 octobre au centre social d’éducation populaire Max-Pol-Fouchet, rue Jean-Jacques-Rousseau.

Aubusson

 

Une exposition estivale qui va d’Aubusson à Gentioux en s’ouvrant à différentes nationalités​​

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Par La Montagne / Publié le 16/07/2017

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Le regard d’une soixantaine d’artistes de quinze nationalités sur l’arbre. © Droits réservés

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Des peintures de tous formats, de veines diverses, des arbres campés par une soixantaine d’artistes d’une quinzaine de nationalités : l’exposition estivale d’Aubusson se décline sur deux sites et se prolonge à l’extérieur.

 

Les plus grands artistes, de Corot à Monet ou à Van Gogh et à Constable, ont représenté les arbres. Ils sont une source inépuisable d'inspiration pour les peintres qu'ils soient amateurs ou professionnels. C'est justement la thématique adoptée, cet été, par l'Atelier international d'artistes plasticiens (AIAP) présidé par Richard Marcziniak auquel la mairie d'Aubusson a laissé carte blanche.

« Des arbres, des arts » se déroule en réalité sur deux sites, à la Bourse du travail à Aubusson (une soixantaine d'œuvres) et dans le préau de l'école de Gentioux. Bien sûr, on retrouve les artistes de l'AIAP, bien connus des Creusois, ainsi que d'autres sollicités par Richard Marcziniak, un peintre qui a inauguré, voici quelques jours, son atelier situé sur la commune de Gentioux. Il a dans le même temps pris l'initiative de faire reproduire des œuvres exposées sur des bâches installées à Aubusson (notamment sur les murs de l'Esplanade Charles-de-Gaulle) mais aussi à Gentioux ainsi que dans d'autres bourgades comme Vallière, Faux-la-Montagne, Saint-Marc-à-Loubaud…

Arbres d'ici et d'ailleurs

L'arbre est omniprésent dans le sud de la Creuse où des communes atteignent des taux de boisement record. Il est aussi, bien sûr, au cœur de l'exposition. Des peintres ont créé des toiles spécifiques, d'autres ont puisé dans leurs réserves, l'AIAP a fouillé ses collections, des photographes ont été mobilisés.

L'arbre a inspiré des peintures, une installation, des sculptures, des photographies. Il est figuré, imaginé, rêvé et nourrit aussi des souvenirs et des évocations. Les branches animent plus souvent les toiles que les troncs, très délicats à réussir. Au total, une soixantaine d'artistes de quinze nationalités ont exploré un thème universel et intemporel.

Richard Marcziniak rend hommage, au passage, à des artistes comme la polonaise Alina Funek, Ouanes Amor, un artiste tunisien né en 1936, qui enseigna aux Beaux-arts à Paris et qui fut l'assistant de Jacques Lagrange. Ouanes est associé à celle qui fut sa compagne, Colette Bisson. Trois expressions affirmées qui marquent par leur qualité l'exposition. Celle-ci est foisonnante avec des œuvres d'intérêts divers.

Pierre Marescau expose deux créations de veine différentes, sa compagne Irène Morgadinho a accroché deux sérigraphies qui attestent de son cheminement. Un tableau de Bruno Beudin rappelle que cet artiste a constamment lutté avec son pinceau contre la déforestation en Amérique latine. Roman Opalinski, un Ukrainien, excelle dans l'art sacré (un univers poétique agrémenté à la feuille d'or). Jean-Luc Moreau-Romain a composé un grand tableau en 8 parties qui ne renie pas sa passion pour la calligraphie. Paul Flury a installé sa forêt de mains au centre de la salle. Ainsi, le visiteur est invité à flâner au cœur du monde très pluriel des arbres d'ici et d'ailleurs.

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Robert Guinot

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par le courrier de l'eure / publié le 27/11/2013

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Bruno Beudin

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Premier dans l’ordre alphabétique, Bruno Beudin, a fait de son expérience professionnelle dans le domaine du bâtiment une voie d’accès à la recherche plastique. « Je peux partir d’une toile de drap ou de jute sur lesquelles je vais ajouter des matières (plâtre, ciment…) », commente-t-il. Evoquant invariablement un mur, le peintre en fait un exutoire pour exprimer ce que, à toute époque, les hommes ont eu à cœur de dire de façon souvent anonyme, ou faire parler l’œuvre du temps. « Le mur est le journal des pauvres » ajoute le peintre. Peut-être est-il le seul endroit où leur parole puisse s’afficher sans être bafouée ? Il peut ainsi devenir l’exutoire des frustrations, des colères ou du sentiment d’abandon. Bruno Beudin explore et réinvente les traces inscrites dans le silence des murs, expression spontanée que revendique aujourd’hui l’art urbain. D’une surface neutre et rongée, il fait jaillir comme un au-delà, un espace voué à l’évasion. Un personnage halluciné crie, juste pour dire qu’il existe. Grimace ou signe des temps ?

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Luis porquet

Exposition. Jusqu’au 11 février, la Halle aux toiles offre son espace à la libre inspiration des artistes de l’Atelier Normand Création.

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Par le Paris Normandie / publié le 26/01/2018

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Les amateurs éclairés garnissant les rangs de l’Atelier normand de création proposent la 48e édition de leur salon. Cet atelier a vu le jour à la fin des années soixante, créé par un groupe de peintres, amis, souhaitant soutenir la création contemporaine locale. Jean-Maurice Robert qui en fut longtemps le président, avant de passer la main cette année à Gilles Bellet, se fait guide des artistiques alcôves qui sont autant d’univers surprenants : « La surprise est synonyme d’adoubement ! L’adhérent présente son travail au conseil d’administration qui valide ou pas son exposition, l’étonnement est le facteur déterminant ». Sur la soixantaine de membres qui composent l’atelier, ils sont donc quarante heureux élus, peintres, sculpteurs, photographes, rejoints pour l’occasion par les plasticiennes de l’association « Les Blouses bleues », proposant près de 300 travaux. Contemporain, abstrait, expressionnisme ou figuratif, malgré la disparité des styles, « chaque artiste est une éponge qui se nourrit des rencontres, de son vécu, du climat sociétal en un rendu esthétique personnel ».

Révélé à la peinture par une toile de Goya

La diversité des techniques est également au rendez-vous : « La liberté de l’artiste, c’est d’utiliser les techniques existantes pour mieux s’en affranchir ». Au final, l’exposition offre une authentique harmonie et une forme d’unité engendrée par la complicité des créateurs.

De rafraîchissantes et printanières aquarelles, d’impressionnantes sculptures dessinées, un enchevêtrement pierreux ou métallique à l’encre soufflée, de somptueuses photographies du combat entre mer et terre, de pimpantes scènes de rues hautes en couleur et puis symbolique de l’état d’esprit de l’atelier, l’histoire de Bruno Beudin. Ce peintre en bâtiment de profession, lors d’une villégiature en Espagne tombe en arrêt et en amour devant une toile de Goya ; à son retour, cela produit ce tableau de doubles portraits hallucinés et hallucinants, l’adoubant définitivement peintre artistique. Une histoire parmi des dizaines qui se racontent au fil des œuvres éclectiques comme autant de vies différentes, en long cours et grand large de l’éphémère galerie.

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48e salon de l’Atelier normand création, à partir d’aujourd’hui samedi 27 janvier et jusqu’au dimanche 11 février à la Halle aux Toiles de Rouen. Entrée libre et gratuite tous les jours de 14 h à 18 h 30. Parking place Basse-Vieille-Tour.

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